D’abord le travail passe par la réflexion, je prends le temps d’analyser ma future composition, de considérer les différentes méthodes à employer pour créer l’ambiance afin de préfigurer ce que sera le rendu final.
Cette étape peut durer d’un jour à … Prendre le temps de réunir tous les bons ingrédients pour donner corps à l’inspiration.

Il m’arrive couramment de « flasher » devant un paysage, un portrait, ou tout autre sujet et de décider instantanément d’en faire une aquarelle. J’ai tout de suite l’image en tête et de ce qu’elle sera. Ce sont souvent les aquarelles les plus réussies.

La préparation

Au crayon, Je place mon sujet sur le papier sans trop de détails et en étudiant bien la mise en page et son format. A ce instant la représentation, le concept, l’idée générale de l’aquarelle est déjà conçue dans mon esprit.
L’ordre des espaces a son importance, il apporte l’unité à l’œuvre et souligne les effets et les rythmes.

Viens les choix des pigments, ceux-ci sont mélangés directement sur le papier. J’intègre, équilibre, dispose le sujet grâce à l’arrangement des couleurs de manière à former un ensemble agréable à regarder.
la mises en œuvre de plusieurs procédés permet d’élargir les concepts et méthodes et évite de donner à l’œuvre un caractère stéréotypé, artificiel.
Petit à petit mon aquarelle se construit, quelquefois, pour me donner plus de recul, je l’abandonne pour y revenir quelques temps après.

La finalité

L‘aquarelle terminée, je la laisse sécher. Certaines zones perdront souvent l’éclat donné par l’humidité, c’est à ce moment que je retravaille par glacis pour donner quelques contrastes.La moindre erreur me laisse souvent insatisfaite… Le plus difficile dans cette étape est de savoir s’arrêter à temps, de garder la transparence et de ne pas étouffer son travail.
Il m’arrive régulièrement de recommencer le même travail pour arriver au résultat espéré.

A bientôt

Thirion Joëlle