Le papier aquarelle

Rédigé par ThirionJ - - Aucun commentaire

Support pour l'aquarelle

Le papier pour l'aquarelle

Le papier mérite toute votre attention!

Essais de papiers, mode de fabrication comme sa composition, son grammage …

 

Sommaire

Introduction

Support incontournable de vos aquarelles, le choix du papier aquarelle est essentiel pour matérialiser vos créations.

Sans prétendre être complet, ce tutoriel vous donnera une vue d’ensemble sur les diverses gammes et standard du commerce ainsi qu’un petit aperçu sur sa fabrication.

Comment choisir son papier ?

Le choix est assez personnel, vous choisissez votre papier en fonction de votre façon de travailler, rapide ou plus lente, avec beaucoup ou moins d’eau, travail à l’extérieur ou l’intérieur.

  • Il n’existe pas de règles absolues, tout dépend de votre niveau, de votre inspiration du moment, des effets que vous voulez obtenir, de votre imagination, de votre humeur…
  • Vous pouvez aussi réaliser des essais de papiers, vérifier son mode de fabrication comme sa composition, son grammage.
  • Ce qui influencera probablement votre choix, c’est aussi le résultat du rendu et la façon dont il se comportera avec les pigments, les lavis, un glacis…
  • Faites vos propres tests, c’est l’expérience qui guidera votre choix.

Les gammes de papier aquarelle

Un large éventail vous est proposé dans les diverses marques de papier, chacune présente des qualités et des défauts.

  • Les papiers japonais sont souvent légers, souples, ils conviennent bien aux aquarelles spontanées et faites assez rapidement, attention ils présentent une certaine fragilité.
  • N’oublions pas au passage, les papiers anglais, italiens.
  • Les papiers Arches sont plus forts et permettent plus facilement les retouches, ils sont de très bonnes qualités et ont une bonne tenue dans le temps, la référence pour beaucoup d’aquarellistes!

Conseils

  • Si vous débutez, ne limitez pas votre choix à une seule marque ou gamme de papier, testez, manipulez, utilisez-les dans de nombreuses conditions, expérimentez-les, afin de découvrir vos préférences, n’hésitez pas à sortir des sentiers battus.
  • Aux fur et à mesure de vos découvertes, vous finirez par détecter celui qui vous convient le mieux.
  • Changer de temps en temps, vous serez surpris de retrouver certaines qualités d’une gamme de papier que vous aviez renié quelques temps auparavant.

Le grammage

Un large choix pour satisfaire tous vos goûts et techniques.

  • Le 185g/m² est fragile et supporte peu l’eau, utilisez plutôt des lavis à sec, bon pour l’encre, le fusain, crayon, certain travaux acryliques, etc.
  • Le 300g/ m² résiste mieux aux déchirements que provoquent parfois les plus légers. L’humidité vous sera plus facile à gérer que dans l’utilisation des grammages plus importants. Fixez votre feuille si vous utilisez des lavis forts humides.
  • Le 640g/ m² Il ne gondole pas. Utilisez le pour vos travaux nécessitant l’utilisation de beaucoup d’eau.
  • Le 850g/ m² Grain très marqué, le papier aquarelle tout terrain. Si vous ressentez le besoin de vous défouler, allez-y!

Le grain fin

Le grain c’est la trace que laisse le feutre à la fabrication.

  • Vos couleurs s’étaleront souplement en donnant l’impression d’une surface lisse sur laquelle votre pinceau glissera plus facilement.
  • Avec la transparence de l’aquarelle le grain du papier reste toujours visible.

» Je l’apprécie pour mes portraits car, il laisse une impression de douceur. Il vous permettra plus de précision dans le travail au pinceau « 

Le grain torchon

Le grain, il accroche plus.

  • Intéressant car, il est dynamique, donne du relief à la matière et des variations lumineuses remarquables.
  • Les blancs que vous laisserez seront bien marqués.
  • Utilisez plus d’eau avec ce grain.
  • Vos retouches faites à sec seront bien rythmées.

» Je passe de l’un à l’autre sans trop de préférence, je les adaptent plutôt en fonction de mes sujets. «

Le grain satiné

Le grain n’est pas visible.

  • Il est plutôt utilisé par les graphiste pour son rendu plus neutre.
  • Il sera plus difficile à maîtriser pour vos travaux d’aquarelle si vous débutez.
  • A vous de l’apprivoiser maintenant, de l’eau, des pigments, un coup de pinceau et …

Sa fabrication

Malgré son automatisation et l’apport de quelques composants, le processus de fabrication du papier aquarelle recours toujours aux modèles traditionnels.

Le matériaux de base qui intervient dans la fabrication du papier aquarelle, est le coton.

  • C’est au niveau des fleurs les plus jeunes que le linter (coton) est récolté. Son origine géographique a une importance essentielle, comme par exemple la longueur filamenteuse du coton, celle-ci déterminera entre autre le degré éminent de qualité du papier.
  • Pour sa fabrication, on mixe le coton avec de l’eau pure en y ajoutant du carbonate de calcium. Celui-ci protégera le papier des attaques acides en équilibrant sont pH pour une meilleure conservation.
    Pour une bonne résistance les fibres sont réduites en fibrilles pour être ensuite malaxées et filtrées.
  • La pâte homogène est ensuite mise en forme mécaniquement à la vapeur d’eau sur une forme ronde, un cylindre de grand diamètre couvert d’un fin treilli de cuivre avec un filigrame. Sur cette forme vient se présenter un feutre qui absorbe une partie de l’eau et décolle le papier. Par la pression de rouleaux le papier aquarelle se moule au grain du feutre et l’eau en est chassée, le papier est ensuite séché et conditionné pour la vente.

» Le papier à toute son importance pour l’aquarelliste, le blanc de sa surface sera souvent une zone de lumière, le choix de celui-ci sera votre ambition première «

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